Les Etats Unies d’Amérique, à travers le programme AFRICOM organise chaque année depuis 2015 des exercices de simulation de gestion de crise dans l’espace maritime togolais. L’Edition 2021 de ces exercices périodiques dénommés « OBANGAME EXPRESSE » s’est déroulée du 22 au 25 Mars 2021et a regroupé comme d’habitude les administrations de l’action de l’Etat en mer. Ceci pour améliorer le niveau opérationnel des différents pays du Golfe du Guinée.
Organisé cette année tout comme pour les éditions précédentes par le Commandement des Etats Unies pour l’Afrique (AFRICOM), cet exercice a un double objectif national et international. Sur le plan international, il vise d’une part à améliorer le niveau opérationnel des pays du Golfe de Guinée signataires de l’accord de Yaoundé et d’autre part à accroitre la synergie entre ces pays dans la lutte contre les multiples fléaux maritimes que connaissent les côtes africaines.
Sur le plan national, l’exercice consiste à évaluer les acteurs clés de l’action de l’état en mer sur le partage d’informations afin de renforcer leurs capacités et leurs efficacités dans les domaines de la sécurité et de la sureté maritime.
Globalement trois scénarios ont été joués dans les eaux territoriales togolaises et contigües : la pèche Illégale Non déclarée Non règlementée (INN), le trafic d’armes et de drogues et la piraterie maritime.
Pour le capitaine de vaisseau TAKOUGNADI Neyo, préfet maritime, « … bien que les Etats disposent de mers territoriales et des eaux avec des frontières, les criminels ne respectent pas celles-ci. Pirateries, terrorismes, pollution marine, trafic des stupéfiants etc. constituent les menaces à la sécurité maritime qui nous mettent tous en danger et exigent que nous agissions en concertation… » Le préfet maritime a tenu à témoigner toute sa gratitude au Président de la République Faure Essossimna GNASSINGBE qui dans sa vision a fait du secteur maritime une priorité tout en remerciant les Etats Unies d’Amérique à travers AFRICOM grâce à qui leurs administrations s’entrainent pour être à niveau dans la lutte contre les fléaux maritimes.
Rappelons que « OBANGAME EXPRESSE » est organisé chaque année au profit de 22 pays signataires de l’accord de Yaoundé à savoir : l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, São Tomé-et le Togo.